jeudi 31 octobre 2013

le belmont, échec et mat.

 pizza italiana, empanadas, tartare de saumon, croustillant de chèvre @ le belmont, paris 2ème

autant vous dire, je vous mets dans l'ambiance tout de suite. quand on fait beaucoup de restos, il a des moment où forcément on tombe sur des gros flops. vous savez ce genre de resto où vous pensez y passer une bonne soirée en restant des heures à table en refaisant le monde digeo sur digeo, et qu'au final vous prenez vos jambes à votre cou juste après l'entrée en ressortant de table à 21h, affamé et déçu? vous voyez? et bien c'est exactement ce que j'ai vécu au belmont.

on parle du belmont partout depuis son ouverture, c'est vrai que la déco est à tomber et la carte prometteuse. un buzz qui donne envie d'aller voir par soi-même ce qui se trame du côté du sentier. arrivée tôt, juste avant le service, en plein dans l'happy hour, parfait pour prendre un petit apéro avant de manger surtout dans ce resto qui s'affiche en bar à cocktails, ce sera donc un classique: le mojito, et une création: le penny drop à base de vodka, fruits rouges, gingembre et poivre. verdict: le mojito est à peine passable et le penny drop donne l'impression de boire un jus de fraise, alors à 6€ en happy ça passe, mais j'aurai franchement pas voulu payer 12€ pour ça.
côté carte, on a eu l'impression de trouver le compromis parfait: monsieur raffole des pizzas et pour moi, c'est vraiment plus occasionnel. la carte composées de tapas, plats traditionnels et pizzas nous a parue tombée du ciel. ce sera donc une italiana (tomates fraîches, burrata, jambon de parme et basilic) et pour ma part trois entrées: empanadas, tartare de saumon et croustillant de chèvre. la pizza était très moyenne mais passable - on n'a par contre à ce jour toujours pas trouvé le basilic. les trois entrées en revanche se sont disputé le podium de la médiocrité: médaille de bronze: empanadas ou devrais je dire empanadA car il n'y avait qu'un seul chausson, somme toute passable au niveau du goût. médaille d'argent: le tatare de saumon, fadasse, mal présenté, en gros aucun intérêt. médaille d'or: le croustillant de chèvre et mesclun miel, de vulgaire bricks sous cuites de la taille d'un petit doigt de gnome, sans parler du chèvre à l'intérieur qui avait un simple goût de vieux, nous sommes également à la recherche du petit miel annoncé dans ce plat, si vous le retrouvez, merci de le ramener à l'accueil.
en gros, ai-je vraiment besoin de dire pour résumer que nous avons tout bonnement mal mangé? comme je vais y aller crescendo, je sens que la question qui vous brûle les lèvres à ce stade est: combien coûte ce délicieux repas? et bien la pizza était à 18 euros et le cumul des trois entrées se chiffre à 25 euros (8 ou 9 euros chaque). édifiant. pour 25 euros, j'ai mal mangé et surtout je suis sortie de table en ayant faim. j'aurais du me douter quand en passant ma commande le serveur m'a demandé d'un air étonné: c'est tout? merci pour la diplomatie. j'adore passer pour une radine. et avec trois entrées, il ne m'est jamais arrivé de ne pas en avoir assez.
pour terminer avec la palme d'or -oui, c'est l'article des récompenses aujourd'hui - elle revient au service, déplorable. ça commence par une mascarade de dix minutes pour savoir où nous pouvions nous asseoir alors que le restaurant était vide. mais le pire était le manque total de service, nous avons du attendre une éternité pour passer notre commande, nos plats sont arrivés avant nos boissons, pas un mot d'excuse où même d'étonnement de la part de notre serveur lorsqu'il nous a servi le repas sans boisson. réclamation, attente, réclamation, attente. voilà ce qui a rythmé la soirée. le pire étant qu'il y avait probablement plus de personnel que de clients présents à ce moment là. mais oui les iphones, c'est plus intéressant que les clients. sans parler du côté je-me-la-pète du service. lorsque l'on commande la pizza, on demande "une italiana, la pizza", on nous répond en haussant les yeux au ciel: "ah bon, je croyais que c'était un dessert." euh. fallait prévenir que le belmont était un remake français de dick's last resort.
enfin, parlons de l'hygiène plus que douteuse de l'endroit: banquettes pleines de miettes et sol qui n'a jamais vu l'ombre d'une serpillière.
pour ceux qui n'auraient pas eu le courage de lire cet article en entier: le belmont: c'est cher, c'est pas bon, c'est sale, et on vous traite comme de la *bip*, mais c'est à la mode.





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